Nobru's

Quelques photos du week-end...

photos du match Ultimate Vibration (Cergy) Vs. BTR (Toulouse)

Photos du match OUF (Tours) Vs. Friselis (Versailles)

Hey buddies,

so, yes, that's it! I am back in France and my trip in Canada is over. That's sad. I am leaving good friends, a wonderful country and unforgetable memories behind me. But life goes on, and I finaly found what I am going to do this year.

So here is the project: I am doing an internship in Rennes. Well, actually, not in Rennes, but in a Biology station in Paimpont, 50 km from Rennes. It's going to be on bats, on theur life style. But I'll tell you more when I am actually there. Because right now, I am still in Versailles at my parents, and I'll leave this place at the beginning of november...

So you might be wondering where is Rennes, and Where is Paimpont, so a little geography for you guys, thanks to GoogleEarth. So this sis a map of the North West of France. And Paimpont and Renens are written on it

As I am back in France now, and that maybe some canadian people are going to look at this blog sometimes, I decided to write it in english, and not in french anymore. Anyway, english is easy...

J-1

Ce soir, je pars pour Oromocto (pres de Fredericton, Nouveau-Brunswick) pour participer a ce qui sera mon dernier tournoi Canadien. J'en ai presque la larme a l'oeil, mias je vise tout de meme le hat trick!

Ca sent vraiment la fin!

okay, I know, it might seem a little greenpeace like, but hey, it's no big deal to just add your name on a list. And it looks damn serious.

http://www.petition-amazonie.org/

Anyway, I hope some of you will sign, and anyway, I can check the list of people who signed (Big brother is watching you, guys...)!

Je suis donc parti une dizaine de jours a Terre-Neuve, et j'ai essaye d'ecrire un peu tous les soirs un resume et mes impressions de la journee... Et c'est accompagne de quelques photos... Voila ce que ca donne:

"3^ème jour (non, vous n’avez rien loupé, je commence par le 3^ème jour).
Je suis dans un parking. De là part un sentier, assez court, qui mène lui-même à une cascade. C’est vrai, ça ! le sentier est court, très court ! Pourquoi ? Je me demande… Ces parcs nationaux canadiens sont bizarres ! Il faut faire des kilomètres et des kilomètres pour parvenir aux sentiers, et quand on y arrive, le sentier est souvent court et parfois d’un intérêt limité. Laissons l’intérêt de coté et parlons de l’aspect pratique… Les canadiens sont-ils si « nature » qu’ils le laissent paraître ? Je ne sais pas si je peux donner une opinion solide puisque je n’ai visité que 3 parcs nationaux. Mais pour deux d’entre eux (Gros Morne et Cape Breton), c’est clair : ils ne sont pas faits pour les randonneurs, mais bien pour les conducteurs. En effet, ils sont pratiquement inaccessibles à pieds, et une fois sur place, il faut marcher au moins une journée entre chaque sentier. Pour moi, un parc National, un parc Naturel, c’est censé être écologique. « Ecologique », c’est bien sur sensibiliser les gens à la beauté de la nature et à son aspect grandiose mais c’est aussi réduire au minimum l’utilisation de tout ce qui est matériel, et surtout de tout ce qui pollue, à commencer par les voitures. Et pourtant, ces parcs sont bel et bien inaccessibles à pied. En fait, ici, les personnes les plus écologiques sont celles qui mettent leur tente à l’arrière de leur « truck », qui consomme 15L aux 100 km, conduisent jusqu'à 10 mètres du lieu de campement, et la, vident le coffre. Hors moi, par camping, j’entends chaussures de marche, tente, réchaud ou bois, sac de couchage, etc. Et je suis sur que la plupart de mes amis pense pareil (Guillaume, Sarah, Matthieu ; vous me manquez, d’ailleurs…). Résultat, je n’arrête pas de marcher sur des routes goudronnées, des camions et des pick-up me dépassent a plus de 100 km/h, klaxonnent quand des orignaux leur bouchent le passage, et même si le paysage est beau, ça jure !

Donc voila, comme il me faut environ deux jours de marches pour rallier deux sites de campement, je suis obligé de dormir sur un parking ! Bon, il y a de l’herbe autour, mais tout de même ça fait bizarre.

Avec tout ça, je n’ai pas réussi à raconter le début de mon voyage.

Je suis « parti » le 2 juin. J’ai essayé de faire du stop pendant environ 3 heures, en vain. Je suis donc rentré chez moi avec la ferme intention de prendre le bus le lendemain. Donc, le lendemain, je prends le bus de Halifax a North Sydney : 8 heures de route, 400 km, $57, les salauds ! J’arrive vers 21h30 à North Sydney, et je prends le ferry qui mène à Port-aux-Basques, Terre-Neuve (cf. carte 1). Yes ! Le 4 juin vers 7h00, j’y suis. Enfin, 7h30, parce que il y a une demi-heure de décalage. Le temps de prendre un bon petit déjeuner, et c’est parti pour ma première journée de stop. Après 7 différentes voitures, mes shades et ma Nalgene oubliées dans un Tim’s, j’arrive a Rocky Harbour (cf. cartes 1 et 2) vers 20h. La dernière voiture me dépose dans un camping local, mais c’est un bon camping de beaufs ! Pas moyen ! Je reviens sur mes pas (cf. carte 2) pour camper quelque part sur le bord de la route. Quelques kilomètres plus loin, donc, je plante ma tente, assez énervé ! La nuit est assez mauvaise. Le voyage commence très mal. Le 2^ème jour est assez éprouvant. Je marche de 6h30 à 20h. Bon, évidemment, j’ai fait des pauses, beaucoup de pauses même, pour dormir, et pour poser mon sac d’environ 50 kg. Mais tout de même, j’avais décidé de ne pas faire de stop ce jour-la, surtout que le paysage était très beau. Après tout, je ne suis pas limité par le temps ! Quoique… je suis quand même limité par l’eau. Je n’ai même pas 1l d’eau au début de la journée, et il fait un soleil de plomb (pour Terre-Neuve). Finalement, j’ai fini par trouver une source sur la route, mais à nouveau ce soir, je n’ai qu’un quart de litre. Heureusement, j’ai prévu d’arriver demain au prochain village (Wiltondale, cf. cartes 1 et 2), pour le déjeuner. Donc, ce matin, juste pour situer, je suis parti du pied de la montagne Gros Morne (cf. carte 2). Je me suis arrêter pour le déjeuner a Mill Brook, et maintenant, je suis au parking qui mène aux chutes du ruisseau South East. J’ai marché le long du sentier. Il était sympa, mais court, donc ! Le chutes sont belles (photos).

Alors que je me préparais à aller me coucher, j’entends une voiture qui passe sur la route, et qui klaxonne, synonyme d’orignal bouchant le passage. Je me précipite donc, et il est la, sur le bord de la route, imposant, l’air bêta, en train de brouter l’herbe. De dos, il ressemble étrangement à un cheval, surtout qu’il fait alors très sombre. J’essaie tout de même de prendre une photo.

Je rentre vers ma tente, et je vois un animal au loin, qui s’approche de ma tente. Je l’éclaire avec ma lampe, et que vois-je ? un renard ! Bon, rien d’exceptionnel, vu qu'il y en a un peu partout, mais c’est marrant de voir a quel point ces bêtes sont trouillardes !

6 juin 2005

Mission accomplie. Je devais arrive a Lomond ce soir, et j’y suis arrive. Je me suis avale la douzaine de kilomètres qui séparait mon campement de Wiltondale, puis je me suis dirige vers Lomond. J’ai marche environ 2 km et une voiture m’a ramasse pour le reste. Je suis sur le terrain de camping qui est bien joli… mais (et oui, car il y a toujours un « mais ») TRES cher !! $27 par nuit, soit finalement aussi cher qu’un hôtel formule 1 en France. Donc, je ne pense pas rester sur cet emplacement longtemps; faire du camping sauvage est illégal, mais après tout, c’est gratuit. Encore une fois, avec de tels prix, comment sensibiliser les gens ?

Bref, assez « bitché »

La journée a été assez intense. Je me suis levé vers 6h30. J’ai pris mon temps parce que l’objectif de la journée était d’arriver a Lomond, que je croyais a environ 35 km et qui n’était en fait qu’a 28 km. Donc, c’était une bonne surprise. J'ai fait une pause sieste vers 10h a environ 6 km de Wiltondale, sur un terrain de pic-nique, d'ou il y avait une tres belle vue sur la vallee (photo)

Je suis arrive a Wiltondale vers midi. J’y ai fait une grosse pause : bouffe, toilettes et cartes postales. Puis je repars. 2 voitures et une heure plus tard, je suis a Lomond et son camping aux prix extravagants.

Le temps de m’installer et de prendre une douche, puis je pars en observations d’oiseaux. Il n’y avait plus grand-chose vers 19h, mais j’ai quand même pu voir un beau couple de parulines a gorge noire de très près, surtout la femelle qui s’est approchée a environ 20 cm de moi.

Ce soir, je pense me coucher tôt. De toute façon, la nuit ne sera pas belle puisque le ciel se couvre et puis demain matin, je veux aller voir les ziozios…

A Wiltondale, j’avais rencontre deux charmantes québécoises, Valérie et Maud, qui faisaient la traversée du Canada à vélo. Elles étaient parties de Montréal environ deux semaines plus tôt et avaient traverse le Nouveau-Brunswick, l’île du Prince Edouard, la Nouvelle-écosse, et elles arrivaient fraîchement de Port-aux-Basques. Sur le ferry, elles avaient rencontre un couple de canadiens de l’Ontario, Jeff et Eva (et leur chien Duca) qui étaient en lune de miel.

Tout ce petit monde s’était donne RDV a Lomond campsite, ou je les avais rejoints quelques heures plus tard. J’ai donc passe une partie de la soirée avec eux. Ils faisaient de s’mores et on a parle un peu ; c’était sympa.

Le lendemain, lever a 6h. Je m’en vais voir les oiseaux, mais il n’y a pas grand chose. Du coup, je ne vais que jusqu’a la moitie du sentier. Et en revenant, un peu enfonce dans la foret, je vois un squelette sur le sol, tres bien conserve, de ce que je pense etre un caribou (photo) ; si vous pensez que c’est autre chosem n’hesitez pas a me dire. C’etait la surprise de la journee.

Je suis retourne sur ce sentier vers 14h apres une bonne sieste, et alors que le temps tournait franchement au mauvais. J'ai vu beaucoup plus d'oiseaux que le matin, curieusement, et notamment un tres joli couple de durbecs des sapins (photos).

J'ai egalement pu voir une pics chevelus, beaucoup de parulines a croupion jaune et de parulines a gorge noire. J'ai aussi entendu beaucoup de bruants a gorge blanche et quelques parulines flamboyantes.

J'ai ensuite enchaine avec le sentier de la riviere Lomond qui etait tres interessant. La aussi, j'ai vu beacoup d'oiseaux. Un signe indiquant l'eventuelle presence d'ours bruns le long du sentier etait place a l'entree, mias nalheureusement, je n'en ai pas vu.

Puis, j'ai passe la soiree avec Jeff, Eva, Valerie et Maud. On a joue aux cartes, bu des bieres, manger des saucisses, etc. Une fois de plus, c'etait plutot tranquille

Je suis parti du camp vers 7h le lendemain matin pour quitter definitivement Gros Morne. Une voiture m'a pris sur la route et m'a emmene a Deer Lake, ou je suis ctuellement, dans un Tim's... retour a la civilisation!

Mes amis, je suis maintenant sur une plage du bord du lac Deer.

Les vaguelettes viennent calmement se deposer sur le simble fin, leur purete sonore accompagnent le chant des parulines falmboyantes et des camions de l'autoroute! Un beau melange cacophonique qui ferait penser a du Bartok si je n'avais pas decider de me mettre le concerto pour violon de Beethoven sur les oreilles.

Je suis a Pasadena (cf carte 1), ville merdique, au milieu d'une ile perdue! Autant vous dire que les Pasadeniens partent avec un gros handicap dans la vie. Mais c'est qujand meme beaucoup plus beau que Paris. Enfin, en tout cas, c'est tres different. Je ne suis donc ni a Port au Port, que j'ai definitivement raye de mon programme, ni a Barachois que j'espere rejoindre demain. Une seule voiture supplementaire m'a ramasse aujourd'hui, pour faire juste 10 km (de Deer Lake a Pasadena). Fatigue d'attendre une nouvelle (rare) bonne ame, j'ai decide de poser ma tente dans le camping de Pasadena. Au depart, tout s'annoncait bien, meme si je decidais de quitter Pasadena le lendemain autrement qu'en faisant du stop! Frustrant que le metier d'auto-stoppeur! L'emplacement pour ma tente est de $17 "seulement", et le camping store vendait des bonbons. Mais j'arrive sur mon emplacement, et la, l'horreur. Je vois l'autoroute de mon emplacement, la poubelle est renversee. Il me fallait quelque chose pour me reconforter. Des bonbons et un coup de fil a Isabelle faisaient presque l'affaire. Je decide de faire un tour dans le camping, et je vois que d'autres emplacements sont beaucoup mieux que le miens. Je demande donc a changer d'emplacement, je prends l'apero, j'observe les oiseaux (parulines flamboyantes et parulines a croupion jaune surtout) et je me dirige vers la plage. Je vais mieux. De plus, Beethoven est un grand guerisseur. Bref, je suis content. Demain, j'envisage de prendre le bus vers 17h30 donc. D'ici la, je ne sais pas trop ce que je vais faire, mais sans doute vais-je essayer de faire une petit etude sur la territorialite des parulines flamboyantes.

Et puis une sieste aussi, je la merite bien. Je mettrai le cap sur Barachois. Je pense y passer deux nuits, puis aller a Cheesman Provincial Park, ou Codroy Bay, ou les deux. En attendat, la plage est belle, mais il commence a faire frais et le premier mouvement est termine... je rentre dans ma tente!

9 juin

La nuit fut bonne, meme si j'ai eu un peu froid, une fois de plus. Ce matin, j'ai fait un peu de photos apres avoir prix un bon chocolat chaud sur la plage. Puis j'ai fait une sieste, mon sac, et je suis parti vers 13h30. Avant de prendre le bus, je decidais de tenter ma chance avec le stop. Et ca marche. Un premier gars me depose a Corner Brook et puis une deuxieme m'emmene jusqu'au parc provincial de Barachois.

Barachois est un tres joli parc provincial avec un gros lac au milieu. Tous les sites de campements sont sr le bord du lac. J'ai choisi le miens de facon a ce que que personne ne puisse me voir de ma plage. Le probleme, c'est que je ne sors pas souvent de ma tente a cause des mouches noires et des moustiques qui se sont rassembles en l'absence de vent.

10 juin

Ce matin, je me suis reveille et j'ai entendu des gouttes qui tombaient sur ma tente. Je suis sorti, mais il ne pleuvait pas!! C'etait toutes les mouches noires qui venaient taper contre ma tente!! A chaque fois que j'ouvre ma tente une minute, des dizaines de mouches noires entrent dans ma tente et il me faut bien 5 min pour toutes les tuer. Ah oui, pour ceux qui ne connaissent pas ces mouches, elles mordent jusqu'au sang, et donne des boutons aussi iritants que des boutons de moustique. Du coup, je suis egalement oblige de cuiciner et manger sous ma tente ce qui est franchement frustrant quand on est a 5 metres de la plage. Mais hier, j'ai quand meme pu faire l'unique rendonnee proposee par le parc: gravir la montagne du coin, "haute" d'environ 350 metres. Ca n'est pas tres haut, mais a monter, c'est quand meme crevant, et d'en haut ca donne tout de meme une belle vue.

de cette photo, on peut meme voir mon emplacement... En haut de la montagne, il y avait egalement beacoup de lacs.

Ca m'a pris 3h30 aller-retour, mais c'est parce que je m'arrete tout le temps pour regarder les oiseaux. J'ai aussi vu un orignal s'enfuire dans les bois et beaucoup de crapauds.

Je decide de ne pas rester une nuit de plus a Barachois. Apres tout, si je suis oblige de rester dans ma tente, ca ne sert a rien. Je pense maintenant mettre le cap sur la vallee de Codroy ou le Parc provincial de Cheesman. Je risque ceci dit d'ecourter on voyage s'il y a trop de mouches dans ces lieux.

Alors que je me dirige vers la station essence qui fait egalement office de station de bus, un gars me prends en stop, et me depose au croisement de la 1 et de la 408, soit a 10 km du Parc Provincial de Cheesman. Plutot bonnard! Au village voisin, Cape Ray, je fais quelques provisions, et je me fais plaisir: Ananas (en boite), Marshmallows, coca, biscuits... bref, je ne vais pas crever de faim pour les derniers jours.

Apres une heure de marche sous la pluie et le vent (ce qui a pour avantage de chasser ces putains de mouches nires), j'attive dans le parc de Cheesman, mais impossible de trouver l'accueil. Je tourne en rond pendant une heure avant de le trouver, avec l'aide d'un passant qui me donne les directions (et oui, j'ai beau avoir un chromosome Y, je demande des directions quand je suis perdu!)

Bref, je parle un peu avec le gars de l'accueil. Je lui dis que, alors que je cherchais l'accueil, je suis tombe sur le trans Canada T'Rail. C'est un chemin de randonnee qui traverse Terre-Neuve de Port-aux-Basques a Saint-John (il me semble); et c'est en fait une voie de chemin de fer desaffectee. Donc, je me dis que pour rentrer a Port-aux-Basques, j'emprunterai ce sentier, ce qui sera quand meme plus agreable que l'autoroute, surtout que je n'ai plus besoin de faire de stop, puisuqe Port-aux-Basques est a une quinzaine de kilometres.

Donc, le gars de l'accueil, charmant, me donne le plan du parc, et m'indique les coins les plus tranquilles, les moins touristiques, pour mon emplacement. Loin des beaufs avec leur RV's. Plutot cool de sa part...

Je choisis un emplacement. Le temps de diner et de me doucher, puis la pluie se met a tomber. Mainitenant, c'est un gros orage, accompagne de nombreux eclairs. Je suis dans ma tente, et ca a son charme, mais c'est tout de meme un des plus gros orage auquel je n'ai jamais assiste, et j'entends de temps en temps la foudre s'abattre a quelques centaines de metres!

Ici, je suis au bord de la mer, et donc, je vais voir une faune differente: plongeons, canards, mouettes, goeland, cormorants, sternes, etc. Ca pourrait etre interessant, surout qu'il devrait faire beau...

11 juin

Ce matin, je me suis reveille et il fasait beau. Si ca pouvait etre tout le temps comme ca -pluie la nuit et beau temps le jour- ca serait bien pratique. Mais le probleme ici, c'est que le beau temps attire les mouches noires, qui m'ont devore toutes la journee. Bref, je me suis leve vers 10h, petit dejeuner, et c'est parti pour une balade sur la plage. Pendant celle-ci, j'ai pu observer des canards (mais j'ai pas pu reconnaitre lesquels) des sternes (arctique ou commune),

des goelands argentes et des goelands bruns.

Mais surtout, j'ai pu observer des pluviers siffleurs, qui sont en voie de disparition. Autant vous dire que c'etait le clou de la balade.

Je suis ensuite rentre pour dejeuner, et alors que je tentais en vain de cuisiner parmis les moustiques et les mouches noires, je decidai que c'etait le dernier jour de mon voyage. Apres le dejeuner, je fais mon sac, et je prends la direction de Port-aux-Basques, non pas par l'autoroute donc, mais par le T'Rail qui longe la cote, tel un chemin des douaniers. Le paysage est absolument magnifique, puisque j'ai le rivage a ma droite, les lacs a ma gaucje et aux deuxieme plan, les montagnes enneigees

Je peux egalement prendre de tres jolis cliches de Parulines jaunes qui manquaient a mon book

15 km plus tard, j'apercois le Tim's de Port-aux-Basques... retour a la civilisation!

Mes chers amis

Demain, je pars pour un petit voyage a Terre-Neuve. Terre-Neuve, en angalis, ca donne Newfoundland, et en gros ca se prononce "noufounlaine". Terre-Neuve, c'est aussi la ou se deroule le film du meme nom, avec Kevin Spacey. Mais en fait, la majorite du film a ete tournee en Nouvelle-Ecosse (c'est la ou je suis en ce moment). Tout ca pour dire que Terre-Neuve, c'est assez bien pour faire un film dessus!

Un peu de geographie pour nos amis les incultes (Philipinne...). Terre-Neuve est une ile qui, avec la Labrador (qui n'est pas une ile) forment la province nommee logiquement Newfoundland and Labrador. Cette ile se situe au Nord de la Nouvelle-Ecosse, et comme un bon dessin vaut mieux qu'un long discours, voici une explication en image.

Donc, voila. Halifax, c'est la ou je vis actuellement (pour ceux qui n'auraient toujours pas compris), l'etoile rouge, ca n'est pas Belgrade mais c'est Sydney, et c'est de la que je prends le ferry pour aller a Port-aux-Basques (Newfoundland).

Le but de ma balade est ensuite d'aller aux parc National du Gros Morne, qui se situe sur la cote Est de Terre-Neuve. Puis ensuite de remonter jusqu'a l'extreme Nord de l'ile, afin de voir, peut-etre, des icebergs, des maquareux, et des pinguoins. Bon, tout ca c'est tres hypothetique, mais c'est ce qui me donne envie d'aller la-bas.

Je devrais rentrer vers le 18 juin, et sous forme d'appel radio via la BBC, je vous donnerai des nouvelles... Des photos seront egalement disponibles, bien entendu!

A bientot

Au Canada, comme ils finissent les cours mi-avril, pendant l'ete pour pas que les etudiants s'ennuient, ils proposent des cours d'ete, qui sont generalement (en tout cas en biologie) des cours de terrain
Donc, avec notre classe, on est alle regarder les oiseaux dans le parc National de Kejimkujik. C'est le meme parc dans lequel j'etais alle avec Guillaume en hiver. D'ailleurs, Guillaume, qui a beaucoup de mal a se passer de moi, m'a rejoint la-bas. Bon, comme il est un peu fou, il est venu en velo (250 km en deux jours, avec un gros sac sur le dos).

Le but de notre cours d'ornithologie etait non seulement d'en apprendre plus sur le comportement des oiseaux, mais egalement etre capable de reconnaitre les oiseaux, soit en les voyant, soit en les entendant. Certains citadins qui n'ont jamais vu autre chose qu'un pigeon et un corbeau dans leur vie me diront que c'est facile. Et qu'en plus les oiseaux, c'est pas beau... Non Raphaelle, il n'y a pas que des pigeons qui viennent t'emmerder quand tu mange ton sandwich dans le jardin du Luxembourg. Et oui, mes amis, il y a une vie en dehors de Paris. Qui l'eut cru? (moi)

Donc, dans un parc National, on trouve non seulement des oiseaux, et aussi plein d'autres bebetes. Oui, on peut le dire, "hein, hein, bete patou patou"! Pas que des chiens et des chats. Dans ce parc, notamment, il y avait beaucoup d'ecureuils, et la, j'ai beaucoup pense a Rolland (inside joke). Mais il y a aussi enormement de cerfs (White-tailed deer). Et la raison? parce qu'ils n'ont pas de predateur (dans le parc en tout cas). C'est fou ca? mais alors, comment ca se fait qu'ils ne soient pas des milliards sur terre? Bah c'est parce que ce sont les humains qui regulent leur population... en les renversant en bagnole par exemple (ca n'est qu'un seul exemple, mais il y en a tout plein d'autres, tous aussi intelligents)

Donc, pour commencer, voici un cerf. Et oui, sans bois. Bah ca arrive! ca peut aussi etre une femelle (une biche donc, merci Raphaelle), ou un juvenile. Et d'ailleurs, ca sert a quoi les bois des cerfs?
Et ici, le nom de ce cerf, c'est white-tailed deer. Ca veut dire cerf a queue blanche. En fait on voit pas bien, mais au niveau de son posterieur, il est tout blanc... Et pourquoi ca? Ca lui permet d'avertir les eventuels animaux bouffons qui voudraient lui courir apres. Si c'est le cas, le cerf montre cette partie blanche, et en gros c'est un signal qui veut dire: "non seulement, je t'ai vu, mais en plus, je suis plus rapide que toi, donc tu ne m'auras jamais. Donc, ne gaspille pas ton energie". Veridique!

Ensuite on enchaine avec un autre Mammifere, mais rongeur cette fois. Un porc-epic. Bon, on ne le voit pas tres bien, mais quand meme, il est la....

Bon, et maintenant, c'est fini pour les mammiferes. Et non, je n'ai pas vu d'ours... mais je ne desespere pas! mon depart a Terre-Neuve dans une semaine sera une bonne occasion pour en trouver!

Les oiseaux donc!

Je n'ai pas reussi a photographier d'oiseau rare!

Donc, on commence avec un grand pic:

On continue avec un pic chevelu (et c'est une femelle, parce qu'elle n'a pas de crete rouge).

Deux juncos ardoises

Une hirondelle rustique

Un plongeon imbrin

Bon, et j'ai aussi d'autre photos, mais on ne voit vraiment pas bien les oiseuax dessus, donc, j'arrete la

Aussi, on a pu faire du canoe sur le lac avec Guillaume (lac qu'on avait traverse a pied en hiver, ca fait bizarre!) et c'est d'ailleurs durant cette balade que la photo du plongeur a ete prise, et voici les photos des rameurs

Et voila! C'etait la derniere soiree avec Sarah, Amara, Cat, Guillaume et Isabelle. Le theme de la senace photos devait sans doute etre un truc du style "Bruno, retourne en France!"

Ca sent la fin quand meme...

Donc, merci Amara...

Merci Cat...

Merci Guillaume..

Merci Isabelle...

et Merci Sarah...